Faire tomber les murs qui divisent les peuples, les familles, les sociétés. Murs de séparation physique mais aussi murs invisibles : murs du racisme, du sexisme, de l’intolérance.
Faire tomber nos propres murs, ceux qui nous limitent, nous enferment, nous empêchent d’être pleinement nous-mêmes.
Du 30 avril au 6 mai 2016, nous sommes partis avec les catéchumènes de 11H à Berlin pour une semaine à la découverte des murs, visibles et invisibles.
A travers un voyage dans la ville, nous sommes remontés dans le temps et avons pris conscience des cicatrices de l’Histoire : cicatrices du nazisme et de la Shoah au camp de concentration de Sachsenhausen et au Musée juif, cicatrices du communisme et de la Guerre froide, en parcourant le tracé de l’ancien Mur de Berlin.
Au cours de ce camp, nous avons aussi fait un voyage plus personnel, plus intime. Nous nous sommes demandé quels étaient nos propres murs, ceux qui nous bloquent et nous pèsent au quotidien. Ces murs, nous les avons représentés dans des fresques qui ont évolué au fil des jours, au fil de nos questionnements et de nos découvertes.
Enfin, nous avons réfléchi ensemble à ce qui fait tomber les murs, le Mur de Berlin bien sûr, mais aussi nos murs à nous. Sur ce chemin, nous avons été guidés par les mots du vieux sage. Le vieux sage nous a dit un message d’espoir : nous, femmes et hommes, face à nos murs, nous pouvons creuser à notre hauteur, dans la confiance que de l’autre côté du mur, un Autre creuse aussi et vient à notre rencontre … jusqu’à ce que la brèche se fasse et que le mur tombe.